L’ONU appelle à la protection des civils en Ukraine : « Pour l’amour de Dieu, protégez les civils »

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Alors que le conflit devient de plus en plus violent en Ukraine dans des combats qui touchent des centres urbains et que, selon Emmanuel Macron « le pire est à venir », Martin Griffiths, le responsable de l’aide humanitaire de l’ONU appelle à la protection des civils. 

« Pour l’amour de Dieu, protégez les civils » en Ukraine et « laissez nous faire notre travail », a lancé jeudi Martin Griffiths, le responsable de l’aide humanitaire de l’ONU aux belligérants ukrainiens et surtout russes, dans un entretien avec l’AFP.

Grâce à la générosité des donateurs, il rapporte que l’ONU a récolté en deux jours 1,5 milliard de dollars sur les 1,7 milliard d’aide d’urgence demandés.

Une aide humanitaire et financière plus que nécessaires alors que des responsables ukrainiens ont confirmé dans la nuit de mercredi à jeudi la présence de l’armée russe à Kherson (Sud), que Moscou avait auparavant annoncé avoir capturée et, plus à l’est, à Marioupol, le maire a accusé la Russie de vouloir assiéger la ville.

Aussi, selon le gouverneur régional des bombardements dans le centre de Kharkiv, la deuxième ville du pays, ont fait mercredi au moins 21 morts. Tandis que d’autres pilonnages russes à Izioum, près de Kharkiv, ont fait huit morts dont deux enfants, selon les autorités locales.

La ville ukrainienne de Dnipro (centre-est) se prépare également à faire face à un éventuel assaut.

« Le pire est à venir » selon Emmanuel Macron

Le président français Emmanuel Macron a de nouveau parlé durant une heure trente jeudi avec Vladimir Poutine, puis a appelé le président ukrainien Volodymyr Zelensky, a annoncé l’Elysée.

Le Chef de l’état pense que « le pire est à venir » en Ukraine après son échange avec Vladimir Poutine, qui a fait part de « sa très grande détermination » à poursuivre son offensive, dont le but est « de prendre le contrôle » de tout le pays, selon l’Elysée.

Selon le Kremlin, Vladimir Poutine a exprimé son intention de poursuivre « sans compromis » son offensive contre les « nationalistes » en Ukraine.

Le dirigeant russe a également « commenté par le menu » un discours prononcé la veille par le président français « exprimant son désaccord avec plusieurs de ses thèses », notamment « la déclaration qualifiant de ‘mensonge’ le fait que la Russie combat le nazisme en Ukraine », selon le Kremlin.

Pourparlers russo-ukrainiens

Des pourparlers russo-ukrainiens devaient débuter cette après-midi à la frontière bélarusso-polonaise, vers 15h locales selon le négociateur russe Vladimir Medinski. Mais le chef de la délégation ukrainienne, David Arakhamia, a indiqué qu’elles ne commenceraient qu’environ deux heures plus tard.

La rédaction (avec AFP)


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